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Se retrouver pour créer !

11 juillet 2025
Activité|Laval
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Atelier artistique pour les petits et les grands.

À Versailles, l’Atelier Gris Souris est un espace bienveillant dédié à la création artistique. La fondatrice, Stéphanie Gobert, accompagne enfants et adultes, en particulier les plus sensibles. Elle les invite à explorer leur imaginaire, développer leur confiance et exprimer leur singularité à travers l’art. Au cœur de cet atelier magique, le maitre mot est l’inclusion.

Mais qui est Stéphanie Gobert ?

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Un atelier polyvalent pour les enfants et les parents curieux.

Rencontre avec celle qui est à l’origine de ce petit paradis

  • Portrait détaillé d’une artiste passionnante :

Je m’appelle Stéphanie Gobert, j’ai 50 ans, je suis mariée, j’ai deux grandes filles de 21 et presque 19 ans. Je suis artiste peintre, et je conçois et j’anime des ateliers de création pour les enfants, les familles, et un petit peu pour les adultes.

Quel est votre processus de création artistique ?

À l’atelier, je fais surtout de la peinture acrylique sur grand format, de manière abstraite. Je peins sans savoir ce qui va émerger : je choisis mes couleurs et je me laisse guider par l’énergie du moment. Parfois, ça devient un peu figuratif (feuillages, fleurs, couchers de soleil), parfois totalement abstrait. Et à côté, je fais aussi du dessin réaliste, au crayon ou au pastel à la cire, mais en petit format. Je dessine d’après la nature ou une photo.

Avant, je ne faisais que du dessin réaliste. La peinture abstraite est venue après mes années au musée de l’Orangerie, où j’ai beaucoup travaillé autour des Nymphéas de Monet. Ça m’a profondément influencé. Il y a 15 ans, je ne comprenais même pas l’intérêt de l’abstraction.

Quel a été votre parcours pour en arriver à l’Atelier Gris Souris ?

Petite, j’ai eu la chance de faire beaucoup d’ateliers dans la ville de Versailles, qui propose une très large offre. Chaque année, je changeais d’activité : cartonnage, couture, dessin, gravure, aquarelle, etc. A partir du collège je suis rentrée aux Beaux-Arts de Versailles pour faire du dessin académique.

J’avais envie de devenir architecte d’intérieur, j’ai donc postulé pour une école d’arts appliqués. Finalement, j’ai choisi une section intermédiaire entre l’architecture et le graphisme, appelée Expression Visuelle et Espace de Communication (EVEC). Ensuite j’ai complété ma formation par deux années supérieures en création de décor.

Puis je suis entrée sur le marché du travail. J’ai travaillé dans la création de décors à petite et grande échelle : vitrines Vivendi, décors de films, films d’animation… J’ai bifurqué ensuite vers l’univers du bijou qui, dans les techniques de fabrication, est assez proche. C’était un milieu beaucoup plus féminin, un vrai basculement.

J’ai fini par créer ma propre entreprise de bijoux fantaisie, que j’ai géré pendant un peu plus de six ans. Je diffusais mes créations en France et aux États-Unis. Là-bas, je travaillais avec une jeune femme française installée à San Francisco. C’était une belle réussite, certaines de mes collections ont même été vendues à la boutique du MOMA à New York.

Je suis retournée ensuite vers un emploi salarié : j’ai travaillé dans le merchandising, aux Galeries Lafayette, chez Clarins, puis en freelance pour Chanel pour des décors de défilés. J’ai ensuite décidé de me lancer à mon compte.

 

  • Quand le besoin d’indépendance donne naissance à l’Atelier Gris Souris :

Depuis environ dix ans je suis indépendante. Au début, je n’avais pas d’atelier, je travaillais en école et en musée. J’accompagnais les maîtresses sur leurs projets artistiques, et je travaillais pour le musée d’Orsay ou j’ai suivi une formation pour comprendre l’autisme et les troubles du spectre autistique. Puis j’ai rejoins le musée de l’Orangerie à Paris, pour organiser des visites-ateliers pour les familles. On faisait de la peinture, du dessin, de la sculpture, du modelage, etc.

Il y a cinq ans, nous sommes revenus à Versailles, J’ai trouvé cet atelier et j’ai voulu y déployer mes activités. Cela m’a aussi permis de peindre davantage, car j’avais enfin un espace dédié. J’ai donc arrêté de travailler en musée et j’ai réduit mes interventions scolaires. Je ne travaille plus qu’avec une classe depuis quatre ans, contre huit auparavant.

Comprendre pour mieux transmettre : comment vous êtes-vous orientée vers l’accompagnement des enfants, et plus particulièrement des enfants hypersensibles, HPI ou encore autistes ?

Ce qui m’anime, c’est la transmission, la pédagogie. Mon parcours me permet d’apporter une grande richesse technique, mais ce qui m’importe vraiment, c’est comment je transmets, selon les profils des enfants. J’ai découvert que mes filles étaient HPI et hypersensibles, et par ce biais, j’ai compris que je l’étais aussi. Cela explique peut-être pourquoi j’ai changé de métier aussi souvent, même s’ils étaient toujours liés.

J’ai beaucoup creusé le sujet pour les aider et pour mieux me comprendre, notamment grâce à une formation Montessori que j’ai eu la chance de suivre.

Aujourd’hui, j’accompagne tous les enfants, mais j’ai développé une boîte à outils spécifique pour ceux qui sont hypersensibles. Je sais les repérer, même sans qu’on me le dise et je sais adapter ma pédagogie à leur fonctionnement. Cela se manifeste très différemment selon l’enfant. Certains ont besoin d’être stimulés, d’autres de ralentir pour mieux maîtriser leurs gestes. Je m’adapte vraiment à chacun.

Comment l’expression artistique aide-t-elle les enfants à se révéler ? Avez-vous vu des évolutions ?

J’ai vu de vraies transformations. Par exemple, en classe, l’art donne à l’enseignant un autre regard sur l’enfant. Parfois, un enfant en difficulté scolaire va révéler une grande créativité, ce que la maîtresse ignorait totalement. C’est un prisme différent, qui peut changer positivement la perception de l’enfant.

C’est très enrichissant pour moi de découvrir cette diversité de profils. Je n’en avais pas conscience avant, et je trouve ça passionnant.

Avez-vous déjà été marquée par le travail d’un élève ?

Oui, certains enfants ont un vrai coup de crayon. Mais même ceux qui ne savent pas dessiner peuvent apprendre : c’est un travail du regard. Et certains enfants atypiques (autisme, hypersensibilité…) développent un style très personnel, reconnaissable très tôt. Certains d’entre eux seront peut-être les artistes de demain.

Pourquoi ne pas développer l’atelier à plus grande échelle ?

J’ai vu ce que le développement en franchise impliquait. Je pourrais faire intervenir des personnes ici, mais je ne veux pas développer à plus grande échelle. Ma priorité, c’est la qualité de présence auprès des enfants. Et je veux aussi garder du temps pour peindre. Une franchise m’absorberait totalement.

 

  • Enfin : Que diriez-vous aux familles qui cherchent une activité artistique pour leurs enfants ?

Je propose plusieurs formules :

  1. Les ateliers à l’année (7-12ans) : les enfants viennent chaque semaine (mardi ou mercredi), pendant 1h30. On commence par 30 minutes d’histoire de l’art sur des petits matelas, puis on passe 1h en atelier : dessin, peinture, gravure, sculpture, etc. Les techniques varient chaque semaine, avec un grand projet en milieu d’année.
  2. Les ateliers vacances (7-15 ans) : pendant chaque petite vacance (pendant une semaine), à la journée ou à la semaine (10h30–16h30). Cela leur permet de découvrir de nombreuses techniques qu’ils ne peuvent pas forcément pratiquer pendant l’année.
  3. Les ateliers parents-enfants (4-6ans) : le samedi matin, l’enfant vient avec un parent (ou grand-parent, nounou…). C’est un temps à deux, pour partager un moment privilégié. Souvent, cela apaise beaucoup la dynamique familiale.
  4. Les ateliers anniversaires (7-15ans) : Le samedi après-midi, pendant 1h45, je propose d’organiser des anniversaires. Ils durent 1h45 et comprennent une heure d’atelier, dont toutes les thématiques (création de bijoux, dessin, etc.) sont présentées sur le site , suivie de 45 minutes de goûter d’anniversaire.
  5. Les ateliers pour les parents : le vendredi entre 19h et 21h30 (une fois par mois) : création de couronnes de fleurs, modelages et l’hiver ça passe en tea time le dimanche après midi.
  6. Et à la rentrée prochaine, j’ouvrirai une nouvelle formule… Des ateliers en famille : le samedi matin avec un ou plusieurs enfants. Le but étant de partager un moment calme et créatif en famille. Créer des souvenirs qui dure dans le temps !

Tout le mode peut y trouver son bonheur !

 

  • Le mot de la fin :

On m’a récemment demandé ce qu’était l’art pour moi. Pour moi, l’art, c’est donner à voir la beauté du monde, à travers mes créations ou par la manière dont j’aide les enfants à créer. Ce qui m’anime est de les aider à prendre conscience qu’ils portent en eux tout ce qu’il faut pour créer.

 

À l’Atelier Gris Souris, Stéphanie Gobert offre un espace unique où l’art devient un outil de découverte, de confiance et de lien. Grâce à son parcours riche et sa sensibilité, elle accompagne enfants et adultes dans une exploration créative bienveillante et inclusive. Un lieu où chacun peut exprimer sa singularité en toute liberté.

informations :

lieu : Atelier Gris Souris – 3, impasse Duplessis – 78000 Versailles

renseignements : 06 12 77 62 86 – Contact | Versailles | Atelier Gris Souris – stephanie.gobert@ateliergrissouris.com